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"Sol, Agro et hydrosystème, Spatialisation"

Bienvenue à l'UMR SAS !

L’unité mixte de recherche (UMR) SAS rassemble des chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnels d'appui à la recherche. Elle est rattachée à INRAE  (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) et l'Institut Agro (L'institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement).

Nous travaillons sur les interactions entre agriculture et environnement, depuis l’échelle de la parcelle ou du bâtiment d’élevage jusqu’à celle du bassin versant ou de paysages agricoles (de quelques milliers d’hectares). Nos travaux s’inscrivent principalement dans des contextes agricoles avec de l’élevage.

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10 octobre 2024

Rédaction : sas

Freins et leviers à la diversification : approche prospective

Ce stage au sein de l’unité de recherche SMART (INRAE & L’institut Agro) s’inscrit dans un projet de recherche, C-DIVERS, financé par l’appel à projets BIOSEFAIR d’INRAE. Ce projet a pour objectif, au travers d’une approche interdisciplinaire en agroécologie du paysage, agronomie systémique et économie, d’explorer les contributions, locale et paysagère, des systèmes de culture diversifiés à bas niveaux d’intrants et des haies à la multifonctionnalité des agroécosystèmes. C-DIVERS vise également à explorer les facteurs décisionnels – socioéconomiques comme techniques – pouvant freiner ou faciliter la mise en œuvre de ces systèmes de culture et l’implantation (ou le maintien) de haies par les agriculteurs. En 2024, des mesures et observations in situ au sein de la Zone Atelier Armorique ont été réalisées pour qualifier une part de la multifonctionnalité de 20 agroécosystèmes en fonction des systèmes de culture et des haies en place. L’enjeu du stage en agroéconomie est de compléter l’analyse en explicitant et évaluant les performances agronomiques et socioéconomiques des agroécosystèmes concernées par ces mesures et observations. Descriptif d

La reconception des systèmes de production agricoles est nécessaire pour qu’ils soient plus durables et résilients face au changement climatique. Les démarches participatives, impliquant des acteurs économiques et scientifiques, présentent de nombreux atouts pour la conception de systèmes (Martin et al., 2011 ; Ryschawy et al., 2022) mais, dans de telles démarches, il peut être difficile de s’affranchir des préoccupations à court terme. Un jeu-sérieux, tel que SEGAE (SErious Game in AgroEcology ; segae.org), pourrait être un outil précieux pour aider les co-concepteurs à prendre en compte le temps long et les aléas occasionnés par le changement climatique grâce notamment à une évaluation multicritère ex ante réalisée pendant la conception elle-même.

INRAE, Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, est le premier institut de recherche au monde à caractère spécialisé sur les domaines interdépendants de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. Grâce à ce leadership international, l’Institut peut contribuer à explorer les solutions devenues indispensables pour faire face aux défis mondiaux de ce siècle, en particulier sur le climat, la biodiversité et la sécurité alimentaire. Au sein d’INRAE, l’UMR SAS (Sol Agro et hydrosystème Spatialisation, https://www6.rennes.inra.fr/umrsas) est un collectif de recherche et d’enseignement de 68 agents permanents, de 40 à 45 agents contractuels ou doctorants et d’une vingtaine de stagiaires par an. Les recherches de l’UMR portent sur l’analyse des interactions négatives et positives entre l’agriculture et l’environnement, pour répondre à des besoins de diagnostic, de préservation et d’utilisation sobre des ressources en eau, sol, air et de la biodiversité.

Les cours d’eau intermittents et éphémères représentent environ la moitié du réseau hydrographique mondial (Messager et al., 2021), et il est prévu que leur prévalence augmente avec les changements globaux en cours. Un effort de recherche a été fourni ces dernières décennies pour mieux caractériser les dynamiques spatio-temporelles de l’intermittence et évaluer ses effets sur les organismes et les cycles biogéochimiques du carbone, de l’azote et du phosphore (C-N-P). Néanmoins, ces travaux se concentrent principalement sur des petits cours d’eau situés dans des régions aux climats arides, méditerranéens ou montagneux, et peu de travaux concernent les régions tempérées même si l’intermittence hydrologique y est bien présente. Dans ces régions, les concentrations en nutriments d’origine agricole dans les rivières sont élevées, et si des travaux sur la structuration spatiale des dynamiques d’assèchement/remise en eau existent du point de vue de l’hydrologie, cette vision réseau manque encore pour leur fonctionnement biogéochimique et métabolique.